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\\\\\\\\ Le . monde . des . tarots . anciens
5 juin 2011

Manuel pour mon Fils, de Dhuoda (IXe s.)

"Tu as et tu auras des livres à lire, à feuilleter, à méditer, à approfondir, à comprendre"
carte II LA PAPESSE [#]
carte III L'IMPERATRICE [#]
suite de ce texte [#]


Régine PERNOUD : La Femme au temps des cathédrales, STOCK 1980
[extrait pp. 54-64 ] /////////////////////////////////////////////////////////////////

Pendant des années, les jeunes Français ont appris à l'école que le plus ancien traité d'éducation était dû à Rabelais, suivi de près par Montaigne. Personne ne s'avisait de leur parler de Dhuoda. Et pour cause : le nom de Dhuoda n'a été pendant fort longtemps connu que de rares spécialistes du haut Moyen Age. Aujourd'hui, son Manuel pour mon fils est traduit et publié [*] [...] C'est, de beaucoup, le plus ancien traité d'éducation, puisqu'il fut composé au milieu du IXe siècle (très exactement entre le 30 novembre 841 et le 2 février 843). [...] C'est en tout cas un témoignage infiniment précieux sur la mentalité et le degré de culture en ce IXe siècle encore si obscur pour nous.

  • Dhuoda appartenait à une noble famille, peut-être même à la famille impériale; comme elle a environ quarante ans lorsqu'elle écrit, elle a pu connaître Charlemagne dans son enfance.
    -----> Charlemagne, la légende [#]

  • En 841, l'année où elle entreprend la rédaction de son ouvrage, l'Empire se disloque; le fils de Charlemagne, ce Louis qu'autrefois on surnommait si bien "le Débonnaire", a vu ses enfants se révolter contre son autorité. Après sa mort, en juin 840, ils se disputent le pouvoir. Dhuoda commence à écrire l'année même de la bataille de Fontenay-en-Puisaye (22 juin 841), laquelle ne règle pas le conflit entre les trois fils : Charles qu'on appelle le Chauve, Louis qu'on dit le Germanique et Lothaire qui revendique l'Empire; sans parler de Pépin qui, lui, a reçu l'Aquitaine en partage. C'est même à cette occasion que sont prononcés les fameux "serments de Strasbourg" en 842, qui lient les soldats de Louis et ceux de Charles; c'est le premier texte en langue française qu'on appelle romane, et en langue allemande qu'on nommera plus tard le haut allemand. Il fallait bien que de part et d'autre les soldats des deux camps puissent comprendre à quoi leur serment les engageait !

  • Dhuoda, elle, écrit en latin, qui reste la langue des gens cultivés.

  • [...] son époux Bernard de Septimanie sera mis à mort à Toulouse en 844, sous l'accusation de trahison, pour avoir soutenu Pépin d'Aquitaine contre Charles le Chauve auquel il s'était pourtant un moment rallié. Le fils de Dhuoda, Guillaume, tout aussi incertain dans ses engagements, sera lui aussi décapité pour trahison en 849, cinq ans après son père.

Au moment où elle écrit, Dhuoda ne peut savoir vers quelles tragédies s'acheminent son époux et son fils aîné, alors âgé de seize ans. Elle est séparée de l'un et de l'autre; installée à Uzès, elle a dû, après la naissance de son second fils, cesser de suivre Bernard dans ses déplacements incessants. Sans doute prend-elle part personnellement, à Uzès, à la défense de la marche de Gothie :
"Pour défendre les intérêts de mon seigneur et maître Bernard, écrit-elle, et afin que l'aide que je lui dois dans la Marche et dans bien des régions ne se détériorât pas, et qu'il n'aille pas se séparer de toi et de moi comme d'autres le font, je me suis lourdement endettée; pour répondre à de nombreux besoins, j'ai souvent emprunté de fortes sommes, non seulement à des chrétiens, mais aussi à des juifs; j'en ai remboursé autant que possible et je rembourserai ce qui reste autant que je pourrai." 
Il est donc probable que, comme beaucoup de dames à l'époque, elle intervient de façon active dans l'administration et la défense du fief en l'absence de son époux et de ses deux fils : son aîné Guillaume a été "commendé" au roi Charles, c'est-à-dire quasiment remis en otage au roi en signe de fidélité, tandis que Bernard de Septimanie gardait auprès de lui Bernard, le second  peut-être pour le défendre, en tout cas pour l'élever. 

Le Manuel de Dhuoda est donc un peu pour elle une manière de rejoindre son mari et ses enfants. Elle indique expressément que l'ouvrage a été entièrement composé par elle "du début à la fin, dans la forme comme dans le fond, dans la mélodie des poèmes et l'articulation au cours de la prose." En effet, si elle cite nombre de poètes, on trouve dans son Manuel, notamment au début et à la fin, ses propres créations. [...]

  • Le ton qu'elle adopte n'a rien d'autoritaire ni de doctoral : "Bien des choses sont claires pour beaucoup, qui nous demeurent cachées, et si mes semblables à l'esprit obscurci manquent d'intelligence, le moins que je puisse dire, c'est que j'en manque plus encore ... Pourtant, je suis ta mère, mon fils Guillaume, et c'est à toi que s'adressent aujourd'hui les paroles de mon manuel". Ainsi débute le prologue de l'ouvrage [...] Les conseils qu'elle donne sont tous formulés avec une tendresse pleines de respect : "Je te prie et te suggère, humblement" ... [...] Rien de magistral dans son enseignement.

  • Le premier des principes qu'elle pose ? Aimer : "Aime Dieu, cherche Dieu, aime ton petit frère, aime ton père, aime les amis et les compagnons au milieu desquels tu vis à la cour royale ou impériale, aime les pauvres et les malheureux", enfin "aime tout le monde pour être aimé de tous, chéris-les pour en être chéri; si tu les aimes tous, tous t'aimeront; si tu aimes chacun, ils t'aimeront tous"; [...]

  • Elle appuie continuellement d'histoires et d'anecdotes significatives la matière de son enseignement. En cela, elle est bien de son époque; c'est une tournure d'esprit autant qu'une pédagogie familière non seulement à son temps, mais à celui qui précède et qui suit. Durant la période classique, on cherchera à convaincre par des raisonnements et déductions, des théories et des analyses qui font entrer dans un système de pensée, alors que, et jusqu'à la fin de la période médiévale, on préférera les exemples tirés de la vie, de l'expérience humaine et principalement de la Bible.
  • Dhuoda et son fils sont si intimement imprégnés de l'Ancien et du NouveauTestament qu'elle ne prend jamais la peine de rappeler l'histoire des personnages évoqués : que Samuel et Daniel jeunes aient été capables de juger des vieillards, que Jonathan ait été le symbole même de la fidélité et Absalon de la révolte, il suffit d'y faire allusion sans plus insister. C'est un trait culturel qui marque toute la civilisation de l'époque, valable aussi bien pour les chrétiens que pour les juifs[...]  La Bible est considérée comme la Parole même de Dieu; sa révélation est le fondement de tout savoir, de toute doctrine, à un degré pour nous insoupçonnable. On ne voit pas aujourd'hui qu'au sein d'un couvent le plus pieux, les allusions que fait Dhuoda auraient chance d'être immédiatement saisies comme elle sait que son fils de seize ans les comprendra.

  • D'ailleurs, la prière de ce temps, pour les chrétiens comme pour les juifs, repose alors entièrement sur les psaumes, du moins la prière personnelle. Dhuoda recommande à son fils de prier, [...] elle considère comme tout naturel de réciter les heures canoniales, sept fois par jour, et ce sont toujours les psaumes qui lui viennent sous la plume; elle consacrera tout un chapitre (XI) à insister sur les psaumes, montrant comment, dans toutes les circonstances de la vie, leur lecture apporte réconfort et lumière. [...] 

Assez curieusement, la partie proprement morale tient peu de place dans le Manuel.

  • Il y est question certes, des diverses tentations qui assaillent l'âme, des mauvais penchants qu'il faut combattre : l'arrogance, la luxure, "cette peste qu'est la rancune", la colère; tout cela ne tient que quelques pages, une dizaine tout au plus sur les trois cent soixante-dix de l'édition. En fait, les conseils de Dhuoda sont étonnamment positifs. D'abord et avant tout : "lire et prier"

  • Elle revient souvent sur ce conseil : "Au milieu des préoccupations mondaines du siècle, ne laisse pas de te procurer beaucoup de livres, où tu puisses, à travers l'enseignement des très saints pères et maîtres, découvrir et apprendre sur Dieu créateur plus qu'il n'est écrit ici ..."  "Tu as et tu auras des livres à lire, à feuilleter, à méditer, à approfondir, à comprendre, et tu pourras même trouver très facilement des docteurs qui t'instruiront. Ils te fourniront des modèles ce que tu peux faire de bon pour accomplir ton double devoir" (auprès de son père et de son seigneur, sans doute).

  • Elle n'a des paroles dures que pour les hypocrites : "Les gens qui apparemment réussissent dans le monde et sont riches de biens, et qui pourtant, par une obscure malice, ne cessent d'envier et de déchirer les autres autant qu'ils le peuvent, et cela en feignant l'honnêteté [...]  Ceux-là je t'invite à les surveiller, les fuir, les éviter." Pour le reste, il s'agit d'opposer "les contraires aux contraires", la patience à la colère, etc., et de rechercher et respecter les bons conseillers, les prêtres par exemple. [...] 

 

Pour garder à l'esprit les préceptes, les notions essentielles à ses yeux, Dhuoda a recours à un moyen singulier, une sorte d'arithmétique symbolique fort curieuse, à la fois poésie et mnémotechnie. C'est, il est vrai, un procédé familier à son temps, dont les racines sont encore bibliques, que cette science des nombres; mais Dhuoda la développe au point d'en faire à l'usage de son fils comme un traité élémentaire [...]  de bibliques.

  • Il y a d'abord les chiffes 1 et 3 qui rappellent la Trinité Divine et suscitent les trois vertus : Foi, Espérance et Charité, auxquelles doit correspondre une triple démarche : "Cherche par la pensée, demande par la parole, frappe par les oeuvres."
  • Il y a les sept dons du Saint-Esprit, auxquels elle assimile les sept jours de la semaine ou les sept âges de l'évolution du monde, les sept lampes sacrées qui éclairent le saint des saints.
  • Ce sont ensuite les huit béatitudes dont le commentaire est l'occasion de dicter l'attitude envers les autres [...] "Si tu rencontres un pauvre et un indigent, porte-leur secours autant que tu le peux, non seulement en paroles, mais aussi en actes. Pareillement, je t'invite à accorder généreusement l'hospitalité aux pèlerins, ainsiqu'aux veuves et aux orphelins, aux enfants sans secours et aux gens plus dépourvus, ou à tous ceux que tu verras dans la misère. Sois toujours prêt à agir pour les soulager." Aimer la pureté, la justice, l'esprit de paix, la douceur, montrer à tous ceux qui sont dans le besoin compassion fraternelle." [...] 
  • "Les sept dons du Saint-Esprit, et les huit béatitudes de l'Evangile donnent un total de quinze." 
  • La leçon se complète en faisant remarquer que "sept fois deux quatorze, ajoute un et cela fait quinze, et encore sept fois sept, quarante-neuf, ajoute un et cela fait cinquante. Continue à ajouter un et multiplie et ainsi de suite, tu pourras atteindre un chiffre rond..." [...]

Il ne s'agit pas seulement d'une table simple d'addition ou de multiplication; pour Dhuoda, arriver à cinquante, c'est parvenir au psaume qui est à la fois celui de la pénitence et de la joie; arriver à cent, c'est atteindre un total qui symbolise la béatitude céleste. 

 

Dhuoda, en concluant, dit son ambition d'être pour son fils une seconde fois sa mère.

  • "Selon les dires des docteurs, on reconnaît deux naissance à l'homme, une charnelle, une autre spirituelle; mais la naissance spirituelle est plus noble que la naissance charnelle."  A ces deux naissances correspondent les deux morts, la première par laquelle passe tout homme, la seconde qu'il peut éviter : "Qui vaincra ne sera pas atteint par la seconde mort" dit-elle, citant l'Apocalypse.

  • [...] Elle demande à son fils de prier pour elle assidûment; elle lui recommande aussi de payer ses dettes, de veiller sur son petit frère et lui rappelle les noms de sa lignée. Enfin, elle compose elle-même son épitaphe, toujours sous forme d'acrostiche, dont le mot clef est cette fois son propre nom. Encore quelques recommandations sur la lecture des psaumes et elle s'arrête le 2 février sur une invocation à la Vierge dont on célèbre la fête ce jour-là.

Mère aimante, Dhuoda nous apparaît aussi comme une femme remarquablement instruite.

  • Son ouvrage est littéralement nourri de la Bible et des Pères de l'Eglise dont les citations viennent spontanément traduire sa pensée intime, ses états d'âme, ses joies, ses peines, ses inquiétudes. Relevées par les éditeurs, ces citations de l'Ecriture, Ancien et Nouveau Testament, évoquées par leurs références, remplissent huit pages sur deux colonnes. [...]

  • On peut dire que le recours à l'Ecriture sainte forme la structure de tout ce qui a été dit, écrit, pensé pendant les siècles féodaux et médiévaux. Il y a là un fonds auquel on puise spontanément et hors duquel il faut renoncer à comprendre ce qui a été composé, non seulement par les contemporains de Dhuoda, mais même plus tard par ceux de François Villon.
    -----> le poète François Villon [#] 

  • [...] On se tromperait cependant si l'on supposait que Dhuoda n'a rien lu en dehors de la Bible. Elle cite plusieurs poèmes, par exemple ceux de Prudence dont on sait qu'il alimente en partie la vie intellectuelle du Moyen Age. Elle connaît bien saint Augustin et Grégoire le Grand, et elle se reporte volontiers aussi à ceux qui étaient considérés comme "les grands classiques", Donat le grammairien, et Isidore de Séville, qui jusqu'au XIIIe siècle et plus tard encore a été une lecture de base pour tout homme cultivé. Elle se réfère aussi à certains ouvrages comme la Règle de saint Benoît, des recueils de sentences ou proverbes, très probablement aussi les livres de prières dont on sait qu'il y en eut plusieurs à l'époque carolingienne. Elle n'ignore pas ses contemporains, Alcuin, Raban Maur, Ambroise Autpert.
    -----> Isidore de Séville dans le blog : citations [#] - références [#][#][#][#]

  • Enfin la femme extrêmement cultivée qu'elle est émaille son texte d'expressions tirées du grec, voire de l'hébreu, au point d'avoir plusieurs fois posé des problèmes à ses traducteurs; elle aime aussi - et l'on pense alors à l'esprit d'un Isidore de Séville - tirer une leçon des étymologies. Inutile de le dire, il lui importe peu que ces étymologies soient scientifiques. Là encore, on retrouve une sorte de méthode mnémotechnique qui permet, à propos d'un mot, de faire toute une exégèse, et, par association d'idées, tout un développement : ainsi le terme même de manuel, Manualis, lui fournit-il l'occasion de ditre tout ce qu'évoque la main, signe de puissance, signe de perfection, tandis que alis évoque pour elle ales, l'alouette dont le chant accompagne la fin de la nuit et "présage les heures du jour." Ainsi le mot de Manualis lui permet-il de parler de la puissance de Dieu et de la lumière qui vient, celle du Christ. Mode de pensée familier à l'époque, celui qui procède par analogies, par allusions, par images qui s'éveillent l'une l'autre et dont chacune appelle la suivante, hors, inutile de la dire, de tout raisonnement et de toute logique. [...] 

  • C'est une femme active, observatrice, curieuse de son temps : elle évoque, nous l'avons vu, la défense de la marche de Gothie [...]  Elle fait allusion au jeu de tables, qui est une sorte de jeu de dames; ou encore, et c'est plus étonnant, au métier des orfèvres : "ceux qui travaillent les métaux, lorsqu'ils entreprennent d'étendre l'or pour l'appliquer, attendent le jour et le temps convenables et opportuns, l'heure et la température voulues, de telle façon que l'or utilisé pour cette décoration, brillant et étincelant parmi les plus splendides métaux, prenne un éclat encore plus vif". [...]

On ne sait quelle fut au juste la fin de son existence, ni quand elle est morte; mais on sait, nous l'avons vu, que son fils Guillaume, à qui elle a destiné son oeuvre, ayant comme son père Bernard de Septimanie failli à son serment de fidélité, et tenté de mettre la main sur la Marche d'Espagne en s'emparant de Barcelone, eut une fin tragique et fut décapité, alors qu'il n'avait pas atteint vingt quatre ans. Son second fils, Bernard, [...] fut le père d'un autre Guillaume [le Pieux] grâce auquel fut fondée, en 910, l'abbaye de Cluny

suite de ce texte [#

[*]Manuel pour mon fils, coll. Sources chrétiennes,n°225, appareil critique de Pierre RICHE, Ed. du CERF 1975

[fin de citation] /////////////////////////////////////////////////////////////////////
Même auteur, même ouvrage :
[#] Art gothique : mouvement et symboles (Symbolique - Histoire de l'Art)
[#] Chevalerie (cartes de Cavaliers)
[#] [TABLE][GANTS] biens d'un ménage au Moyen Age (carte Le Bateleur)
[#] La condition féminine sous l'Antiquité (carte La Papesse)
[#] [ABBESSE] Les premières abbesses (carte La Papesse)

[#] [LIVRE] Femmes, livres et religion au Moyen Age (cartes La Papesse, L'Impératrice)                       
[#] L'Impératrice Agnès (autour de la carte Impératrice, concerne aussi IV,V,IX)
[#] Mathilde de Toscane (autour de la carte Impératrice, concerne aussi IV et V)
[#] Le droit de la femme mariée (cartes III L'Impératrice, VIII La Justice)
[#] Les deux hommes en moi (autour de la carte VI L'Amoureux, concerne aussi XVIIII)
[#] Abbaye Maison-Dieu de Saint Morillon (carte XVI Maison Dieu)
[#] Fabiola et les premiers hôpitaux (carte XVI Maison Dieu)

[#] Vêtements de femme au Moyen Age (chapitre Relire l'Histoire)

L  I  E  N  S 

PERSONNAGES CITES :
Dhuoda : www.nimausensis.com/personnages/Dhuoda.htm
le "Manuel pour mon fils" en ligne : gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7090w/f2.image
Saint Isidore de Séville (+636) : nominis.cef.fr/contenus/saint/915/Saint-Isidore-de-Seville.html 
fr.wikipedia.org/wiki/Isidore_de_S%C3%A9ville
Michel EYQUEM de MONTAIGNE (1533-1593) :
classes.bnf.fr/dossitsm/b-montai.htm
écrits sur l'éducation : agora.qc.ca/documents/education--de_linstruction_des_enfants_par_michel_de_montaigne
RABELAIS : www.alalettre.com/rabelais.php

LIEUX CITES :
Abbaye de Cluny, site officiel : cluny.monuments-nationaux.fr/
Abbaye de Cluny (bibliograhie et liens) www.bnf.fr/documents/biblio_abbaye_cluny.pdf

 

I  L  L  U  S  T  R  A  T  I  O  N  S

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