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\\\\\\\\ Le . monde . des . tarots . anciens
16 juin 2015

[TOUR] résidence contractée/palais extensif

Un texte détaillé sur les "tours-résidences" abritant toutes les fonctions seigneuriales aux temps féodaux. Noter tout particulièrement le cas des tours OSTENTATOIRES, destinées à affirmer une primauté (et non à jouer un rôle militaire).

XVI MAISON-DIEV [#]

Jean MESQUI : Palais princiers, résidences seigneuriales
in Georges DUBY, de l'Académie Française, et Michel LACLOTTE, directeur honoraire du Musée du Louvre (dir.) : Le Moyen Age, histoire artistique de l'Europe, Seuil, 1995
[extraits] //////////////////////////////////////////////////////////////////////////

pp. 268-275

Palais extensif

Fortifié plus ou moins, le bâtiment appelé palais, château ou maison forte a été, avant tout, lieu de légitimité du pouvoir, zone spatialement privilégiée pour être l'endroit où le seigneur prie, assure sa descendance, exerce sa justice. Les trois fonctionnalités sont étroitement dépendantes : Dieu est l'origine de la légitimité du pouvoir; la légitimité est pérennisée par la descendance filiale qui est don divin; le pouvoir est tenu de Lui, s'exprimant par la justice sur les hommes. [...] la trilogie capella/camera/aula, le complexe chapelle/logis/salle. [...]

Le palais carolingien d'Aix-la-Chapelle en est la meilleure illustration, au tout début du IXe siècle, avec sa chapelle et sa grande salle basilicale reliées par un grand portique, les logis formant le pendant du portique. Cette programmation impériale ne se démentit nullement [...] à Ingelheim ou Paderborn. Le palais est alors EXTENSIF, étalé dans l'espace [...] en fonction de logiques quasi rurales où l'espace ne coûte guère [...]. Ce modèle palatial extensif va perdurer, revu et corrigé en fonction de circonstances moins paisibles, où l'affirmation de la souveraineté ne suffisait plus à elle-même : plus resserrée, la structure d'ensemble n'en a pas moins gardé, dans le palais féodal, le caractère distendu manifesté dans le palais carolingien. On en trouve des exemples au XIe et XIIe siècles, ne serait-ce qu'à Senlis, palais royal, à Angers, palais comtal, Fécamp ou Caen, palais ducaux.

Tour-résidence

Cependant, il s'établissait simultanément un autre modèle, dont la compacité s'opposait exactement à l'extensivité du palais : la TOUR RESIDENCE fit son apparition dès le début du XIe siècle, apportant une possibilité d'intégration des trois fonctions dans un édifice unique doté d'un aspect et d'éléments défensifs. Ainsi les tours résidences d'Ivry-la-Bataille au tout début du XIe siècle, celle de Loches dans la première moitié du siècle, celles de Londres ou Colchester après la conquête de 1066, fournissent des exemples de résidences trifonctionnelles entièrement intégrées, sans développement spatial, [...] ajoutant l'attribut guerrier conféré par le statut de tour.

Ainsi, dès le XIe siècle, coexistaient deux formules de résidences très différentes l'une de l'autre :
- la formule palatiale héritée des époques antérieures,
- et la formule intégrée au sein de la tour maîtresse, invention de la société féodale;
non sans qu'il existât des formules hybrides [...] - palais comtal de Tours, où la grande salle était flanquée, au XIe siècle, par une tour carrée formant sans doute résidence [...] château ducal de Caen dans la première moitié du XIIe siècle, [...] avec une tour résidence intégrée [à la structure palatiale extensive datant du siècle précédent]  bâtie vers 1123, fournissant une référence pour bien d'autres cas disséminés en France. [...]

 

La logique contractée, celle de la tour résidence, va de pair avec l'expression symbolique de la tour, prééminence et marque féodale par excellence; pourtant il semble bien que la fusion entre le concept de la tour et celui de résidence ne se réalisa que de façon progressive. On en juge à Doué-la-Fontaine au Xe siècle, avec la transformation d'une aula carolingienne en une tour, par surélévation; de la même façon, la tour résidence de Langeais, au tout début du XIe siècle, semble résulter de la transformation d'une aula antérieure.

Pour autant, il ne faut pas voir dans tout "donjon" une tour résidence, car la symbolique l'emporta souvent sur la fonctionnalité, les maîtres d'ouvrage pouvant n'édifier une tour maîtresse que dans le but d'affirmer leur primauté, ménageant leur résidence de façon extensive. Le cas le plus évident est celui des Bergfried germaniques, présents en Alsace; on trouve, dans beaucoup d'autres régions françaises, le même schéma attribuant à la tour une vocation purement SYMBOLIQUE ET OSTENTATOIRE, comme en Limousin par exemple (Turenne, Châlus, etc...).

 

Dans les édifices statutairement les plus élevés, on peut distinguer, de manière nécessairement schématique, deux grandes périodes d'usage du programme de tour résidence.

  1. La première période fut celle des XIe-XIIe siècles, vec la série des "donjons" dits "romans" : quadrangulaires, souvent flanqués de contreforts, ils essaimèrent bien au-delà du territoire, donnant naissance outre-Manche à un déploiement architectural extraordinaire.

  2. La seconde période commença dans la seconde moitié du XIVe siècle, s'étendant sur la première moitié du siècle suivant, avec une floraison de tours résidences que l'on pourrait appeler "vincennéiennes", tant elles furent marquées par la grosse tour, dite aussi tour du bois de Vincennes, lancée vers 1360 par le roi Charles V.

Il ne fait pas de doute, dans les deux familles chronologiques, que les programmes ont été similaires: ni plus ni moins, on y trouve une contraction spatiale du [palais], les trois fonctions primaires s'y trouvant développées sur la hauteur de l'édifice. [...]

 

Quant aux structures palatiales extensives, il semble qu'elles furent en revanche couramment utilisées durant toutes les périodes du Moyen Age :
- architecture seigneuriale fortifiée (Druyes-les-Belles-Fonteynes),
- architecture urbaine des palais royaux (palais du Louvre, palais royal de Perpignan), ducaux, comtaux, dans les chefs-lieux du XIe et XIIe siècle,
- résidences épiscopales (palais papal de Villandraut),
- grands palais princiers fin XIVe s.]
adaptées à l'intérieur d'enceintes géométriques régulièrement flanquées [de tours]. [...]

On pourra aussi citer l'exemple remarquable du palais des papes à Avignon, dont le noyau fut, entre 1330 et 1340, une salle à tour, cette dernière formant la résidence papale, bientôt agrandie, développée pour devenir l'un des plus vastes palais extensifs du XIVe siècle, tout en restant retenue dans un corset aux allures militaires.

La seconde moitié du XIVe siècle fut une époque de multiplication de telles structures utilisant souvent les deux formules : Vincennes, dans les années 1360-1380, est particulièrement représentatif, avec une tour résidence royale aux allures militaires, entourée de bâtiments résidentiels nombreux, destinés à la cour, et d'une enceinte à tours résidences destinées aux proches du roi. Les princes des fleurs de lys [...] ducs d'Orléans, de Berry, de Bourbon, de Bourgogne, tous firent édifier en ces années charnières, entre XIVe et XVe siècle, des palais qui furent basés sur l'extensivité du programme. Parfois ils furent encadrés par une enceinte de type militaire (Mehun-sur-Yèvre, Tarascon, Saumur); en d'autres cas ils pouvaient s'appuyer sur un noyau contracté (Pierrefonds). Les exemples sont innombrables.

 

Grande salle, camera, chapelle

  1. Dans toutes ces structures, l'élément primaire est celui de la salle, l'aula des textes anciens, appelée au Moyen Age grande salle. [...]

    Elle est à la fois salle de justice, salle d'assemblée, salle à manger, car la puissance du seigneur se reconnaît à sa façon d'exercer la justice, à sa capacité de rassembler autour de lui vassaux et sujets, enfin à la qualité de son accueil et de ses réceptions, où il apparaît en majesté. Aussi la salle est-elle, d'une manière générale, symboliquement surélevée, marquant justement la prééminence : l'un des éléments fondamentaux de sa mise en scène est son accès par les grands degrés, escaliers d'apparat dont le rôle est attesté par les chansons de geste; s'y ajoute le perron, table de pierre ou de marbre placée le plus souvent au bas des escaliers, servant tout à la fois de pierre de justice, d'estrade pour le seigneur, voire de marche-pieds pour les chevaliers lourdement armés ... Il demeure à Coucy l'un de ces perrons, table de pierre porte par trois lions, dont Androuet du Cerceau nous rapporte qu'elle servait au dépôt des cens et des redevances seigneuriales; en revanche, les grands degrés monumentaux et hautement symboliques ont disparu dans la majorité des palais  [...]. Les plus élaborés étaient des escaliers à trois volées perpendiculaires (Montargis) ou des escaliers droits à trois pans (Paris, Troyes, Bourges).

    Les grands degrés laissèrent place dans la seconde moitié du XIVe siècle à des grandes vis, dont la mode fut certainement déclenchée par la vis monumentale du Palais du Louvre édifiée par Charles V. Le palais de Saumur, celui de Tarascon en conservent de fort belles [...]. La plupart des grandes vis du XIVe et du XVe siècle furent conçues non plus pour desservir directement la grande salle, mais les appartements et tout particulièrement les espaces d'apparat de ceux-ci.
    -----> Château de Tarascon [#]

    En haut des grands degrés, la grande salle formait, en général, une nef couverte d'une charpente lambrissée [...] elle pouvait atteindre des dimensions impressionnantes, comme à Paris, à Coucy, à Bourges, où la longueur dépassait 50 mètres. De telles salles royales ou princières comportaient, en l'une de leurs extrémités, une estrade surélevée, dotée d'une cheminée au revers, pour la table du prince, qu'il s'agisse de sa table à manger ou de la table de justice; à Paris, cette table était de marbre [...]. Il s'agissait d'un espace multifonctionnel, par essence modulable selon les besoins du jour ou de l'heure : salle à manger du seigneur, c'était aussi la salle de réception, le salon, le tribunal des causes seigneuriales. Les chansons de geste suffisent à se convaincre  que l'on y dressait, suivant les heures et circonstances, les tables nécessaires aux repas, ou les lits pour le couchage des autres, les chevaliers errants des gestes. [...] Rois et princes disposaient, en général, de plusieurs salles. ...]


  2. Le second élément de la résidence, la camera, le bloc d'habitation, est très certainement le plus variable [...]

    La majorité des petits seigneurs ruraux se contentait à toute époque, de salles multifonctionnelles qui pouvaient suivant les horaires servir de salle à manger, de salon, enfin de chambre à coucher; les partitions d'espaces par des rideaux, voire tout simplement par les courtines des lits, suffisaient à établir un commencement d'intimité qui suffisait à beaucoup. Mais [...] dès le XIIe siècle, on identifie parfaitement l'espace de couchage du roi au palais de Senlis, de la même façon que les tours résidences évoluées contiennent un espace réservé à la chambre, le plus souvent unique. Au fil du temps, [...] la résidence [devient] un complexe d'espaces comprenant la chambre elle-même, son salon (salle de parement), sa garde-robe, voire sa chambre de retrait, l'appartement était multiplié au moins par deux, pour l'époux et l'épouse, mais pouvait aussi être triplé, quadruplé, suivant le nombre d'enfants et de proches admis à résider près du seigneur.

    Le palais du XVe siècle se distingue par la multiplication des espaces individualisés, sans pour autant que l'architecture traduise ce fait de façon nette aujourd'hui : en effet, les partitions spatiales de la résidence furent, le plus souvent, réalisées en matériaux non pérennes, avec des cloisons de plâtre ou de colombage. Les textes anciens, à commencer par les comptes, attestent néanmoins cette subdivision progressive de l'espace résidentiel, allant de pair avec une recherche d'intimité de plus en plus évidente.


  3. La chapelle était le troisième élément noble de la résidence. [...]

    Alors que l'on n'identifie dans la résidence romane qu'une chapelle, souvent intégrée à l'ensemble résidentiel (Loches, Angers), les palais du XIVe et du XVe siècles montrent que l'on n'hésitait pas à créer, à côté de la chapelle principale, des oratoires liés directement aux appartements seigneuriaux. Un très bel exemple en existe dans une tour résidence à Largoët-en-Elven, ou encore à Dinan, avec des oratoires dotés de loggias seigneuriales; [pour] les palais à structure extensive, les comptes anciens témoignent de ce genre d'oratoire (au château de Tonquédec, dans la maison forte de La Roche-Jagut). [...]

  4. Circulations

    On sait que les circulations furent, jusque loin dans le Moyen Age, exclusivement traversantes : pour passer d'une salle à l'autre, point de couloir en dur, comme aujourd'hui.  [...] Cependant il faut noter la fréquence des galeries externes de circulation attestées dans les comptes à partir du XIVe siècle. Il paraît incontestable que, dans les édifices les plus évolués, des couloirs ménagés en matériaux périssables, souvent en encorbellement, fournissaient des espaces supplémentaires à la résidence, permettant bien sûr la circulation entre chambres ou salles, mais offrant également des "salons" souvent chauffés par des dispositifs extérioriés, cheminées ou poêles. La fin du XIVe siècle vit se multiplier ce genre d'espaces externes, dits "galeries", qui pouvaient aller du simple couloir à la salle à manger proprement dite; on en trouve d'innombrables exemples dans les comptes (1350-1450) [...]. C'est à cette époque que l'on voit apparaître les premiers COULOIRS EN DUR, prévus dans la programmation du bâtiment, comme à Saumur, ou à Angers avec la superbe galerie couloir ajoutée par le roi René à la résidence ducale. [...]
    -----> le Roi René : ses goûts [#] - sa vie et celle de sa fille (inconstance de la Fortune) [#]
    Après le milieu du XIVe siècle, les escaliers [jusque-là cachés] s'affirment, se dédoublent. [...]

Primauté du décor polychrome

Dans tous ces bâtiments, quelle que soit l'époque, dominait la polychromie [...]. Les seigneurs, les princes, leurs épouses, leurs enfants, les invités, ne voyaient jamais la pierre : elle était couverte d'enduits portant au moins des décors de faux joints, au plus de savants décors géométriques peints, des scènes de chasses, des tournois, des représentations de chansons de geste. Ils ne voyaient pas davantage le bois, toujours doté d'un apprêt peint, poutres et lambris étant ornés de blasons, de figures symboliques, voire de représentations complexes telles que des orchestres d'anges, ou des scènes agrestes.

Tour_Ferrande___repr_santation_symbolique_d_OrangePERNES-LES-FONTAINES (Vaucluse)
Tour Ferrande - fresque

(c) Véronique Pagnier - Wikimedia

Le décor primait, à toute époque : on en trouve encore de remarquables à Theys, en Savoie [au duché de Savoie, dans le dpt de l'Isère actuel], à la tour Ferrande de Pernes-les-Fontaines, à Saint-Floret en Auvergne, ou encore en Avignon, au Palais des Papes, sur les murs des salles; les plafonds d'Avignon, du château de Capestang dans l'Hérault, ou de Gabian, montrent la mise en peinture du couvrement [...].

Le décor partout était présent dans la résidence noble. [...] il suffit de penser aux statues des Preux ou des Preuses présentes dans les deux salles de Coucy, sur les cheminées ou dans les niches murales somptueusement décorées de moulures et de dais; de là, on passe aux sculptures des figures royales, au Palais du Louvre dans sa grande vis, ou à Vincennes au-dessus des portes;  à celles des figures royales et ducales du palais Maubergeon à Poitiers; enfin à celles des Preux et des Preuses dans les châteaux ducaux d'Orléans, Pierrefonds et La Ferté-Milon.

 Cuisines

[...] On trouve dès les XIIe siècle des cuisines monumentales, à hotte centrale, comme à Angers, tant au palais ducal qu'au palais épiscopal, cuisines qui devaient ressembler à celles, bien connues, de Fontevraud; séparées fonctionnellement, on en trouve du même type jusqu'au XVe siècle, par exemple à Dijon, ou à Montreuil-Bellay. Mais les cuisines pouvaient être aussi de proximité : le manoir de La Roche-Jagut, en Bretagne, comprend encore une cuisine attenante à la grande salle commune, dotée de passe-plats, plat-bord à arcatures que l'on retrouve aussi, en cette première moitié du XVe siècle, au palais ducal de Brest.

 

 [Illustrations commentées]

LOCHES :
Loches (Indre-&-Loire) fut palais sans doute des rois d'Aquitaine. Le comte d'Anjou, Foulques Nerra, le restaura en 1007, et, comme les princes du temps, le jumela à l'abbaye de Beaulieu-lès-Loches qui serait sa nécropole. Philippe Auguste, s'acharnant contre son ennemi Plantagenêt, le saisit en 1205, et son petit-fils l'intégra en 1249 au domaine royal. Le vieux donjon roman du XIe siècle est pourvu d'une nouvelle enceinte au XVe siècle, et le château redevient résidence royale pour Charles VII et Louis XI qui aime à y visiter ses prisonniers.

RUNKELSTEIN
Les grandes demeures aristocratiques sont ornées dès le XIIe siècle de peintures historiées, profanes et romancées. Dans une salle du château de Runkelstein, construit vers 1237 dans le Trentin (sud Tyrol italien), les Habsbourg, qui ont obtenu la seigneurie du Tyrol, font peindre l'histoire de Tristan et Yseult d'après le roman d'Eilhart von Oberg (1170-1190). Légende courtoise et histoire politique y font bon ménage, fusionnent dans le récit des images d'une pièce à l'autre. Voici qu'à la célébration de l'amour répond celle du pouvoir, avec la donation très réelle que fait aux Habsbourg la duchesse de Tyrol Margarete Maultasch.

SIENNE
Banquiers et marchands ont fait de Sienne l'une des cités les plus prospères dans l'Italie non pontificale. Sitôt mis en selle, le gouvernement oligrarchique des Neuf (1287-1355) lance un pompeux programme d'urbanisme. Face au domaine ecclésiastique où domine la cathédrale flanquée de sa place et de l'hôpital Santa Maria della Scala, les neuf entament en 1298 la construction du Palais communal et de la Torre del Mangia (1338-1348) où convergent les lignes du Campo en forme de conque. Ils invitent les plus grands architectes et peintres de Toscane au grand oeuvre, en livrant le décor intérieur au génie religieux de Duccio en 1315, de Simone Martini vers 1330, et à celui qu'Ambrogio Lorenzetti met au service de la religion civique en 1337-1340. La Peste noire de 1348 mit fin à l'effort de deux générations.
------> Ambrogio LORENZETTI : Tempérance, détail de la fresque "Les effets du bon gouvernement" (ca 1337-1340) au Palazzo Publico de Sienne [#] - Le Pendu [#]

[Fin de citation] ////////////////////////////////////////////////////////////////////
Même ouvrage, autre extrait (dû à Georges DUBY) : 
[PENDU] Symbole de la "sécurité " dans la propagande des cités-états [#]

 

L'AUTEUR DU TEXTE :
Jean MESQUI
Texte plus complet notamment sur Coucy : cf. "Les Châteaux de Louis d'Orléans" (pdf)
in "Bulletin Monumental", société Française d'Archéologie, 1980 (tome 138-III) :
www.mesqui.net/Articles_fortif/pdf/chateaux-de-louis-d-orleans.pdf

PERSONNAGES CITES :
Jacques ANDROUET DU CERCEAU, architecte (avant 1520 - ca 1585-1586) :
www.museeprotestant.org/notice/jacques-i-androuet-du-cerceau-avant-1520-1585-ou-1586/

ELEMENTS D'ARCHITECTURE CITES :
Article "Perron" : fr.wikisource.org/wiki/Dictionnaire_raisonn%C3%A9_de_l%E2%80%99architecture_fran%C3%A7aise_du_XIe_au_XVIe_si%C3%A8cle/Perron
Escaliers à vis : cf article "Escalier" : fr.wikisource.org/wiki/Dictionnaire_raisonn%C3%A9_de_l%E2%80%99architecture_fran%C3%A7aise_du_XIe_au_XVIe_si%C3%A8cle/Escalier

LIEUX CITES :
AIX-LA-CHAPELLE, palais carolingien : http://fr.wikipedia.org/wiki/Palais_d%27Aix-la-Chapelle
ANGERS, palais comtal : www.angers.fr/vie-pratique/culture/la-politique-culturelle/angers-ville-d-art-et-d-histoire/ressources/fiches-patrimoine/laissez-vous-conter-le-chateau/
visite virtuelle du château d'Angers : www.noisette.fr/page2
AVIGNON, Palais des Papes :
CAEN, palais ducal : caen.fr/adresse/palais-ducal
CAPESTANG (Hérault) , décor peint du château : rcppm.org/blog/2010/05/capestang-2/
salle des Archevêques : www.frcapestang.org/plafond.html
COLCHESTER fiche du château (en anglais) : https://en.wikipedia.org/wiki/Colchester_Castle
Colchester Castle (site officiel touristique en anglais) : www.cimuseums.org.uk/castle
CHALUS :
COUCY (Aisne) château : www.montjoye.net/chateau-de-coucy
sur le site RMN : www.coucy.monuments-nationaux.fr/
DOUE-LA-FONTAINE (Maine-&-Loire) : fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_de_Dou%C3%A9-la-Fontaine
DRUYES-les-belles-Fontaines (Yonne) :
fiche du château : fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_de_Druyes
fiche base Mérimée : www.culture.gouv.fr/public/mistral/merimee_fr?ACTION=RETROUVER&FIELD_1=cmer1&VALUE_1=%27DRUYES-LES-BELLES-FONTAINES%27&FIELD_2=cmer4&VALUE_2=&FIELD_3=cmer5&VALUE_3=&FIELD_4=AUTR&VALUE_4=&FIELD_5=TOUT&VALUE_5=&FIELD_6=titre%20courant&VALUE_6=&FIELD_7=date%20protection&VALUE_7=&FIELD_8=DOSURLP&VALUE_8=%20&NUMBER=4&GRP=0&REQ=%28%28%27DRUYES-LES-BELLES-FONTAINES%27%29%20%3aLOCA%2cPLOC%2cINSEE%20%29&USRNAME=nobody&USRPWD=4%24%2534P&SPEC=9&SYN=1&IMLY=&MAX1=1&MAX2=100&MAX3=100&DOM=Tous
FECAMP, palais ducal :
www.vieux-fecamp.org/Palais%20Ducal.html
FONTEVRAUD (abbaye) :
site officiel : www.fontevraud.fr/Visiter-Fontevraud/Bienvenue
cuisines médiévales : scribium.com/maud-brochard/a/cuisines-medievales-angevines-fontevraud-et-montreuil-bellay/
visite virtuelle de l'abbaye de Fontevraud : www.noisette.fr/page2
INGELHEIM :
IVRY-LA-BATAILLE, château: www.casteland.com/pfr/chateau/hnormand/eure/ivryb/ivrylab.htm
site officiel du château : www.chateaudivry.fr/portail.html
fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_d%27Ivry-la-Bataille
LANGEAIS site officiel du château : chateau-de-langeais.com/
fiche sur le site de l'Institut : www.institut-de-france.fr/fr/patrimoine-musees/ch%C3%A2teau-de-langeais
LARGOET-EN-ELVEN (Morbihan) forteresse : www.largoet.com/presentation.html
fr.wikipedia.org/wiki/Forteresse_de_Largo%C3%ABt
LA ROCHE-JAGU (Côtes-d'Armor) : fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_de_la_Roche-Jagu
site officiel du parc : www.larochejagu.fr/
LOCHES le donjon (site officiel) : www.chateau-loches.fr/le-donjon-medieval
le château : www.casteland.com/pfr/chateau/centre/indreloire/loches/loches.htm
LONDRES :
Tour de Londres  (histoire, en français) : www.tour-de-londres.com/histoire-tour-de-londres/
fiche (en français) : fr.wikipedia.org/wiki/Tour_de_Londres
Tower of London, site officiel touristique : www.hrp.org.uk/TowerOfLondon/
MEHUN-SUR-YEVRE (Cher) : www.richesheures.net/epoque-6-15/chateau/18mehun-general.htm
MONTARGIS (Loiret) château : www.chateaudemontargis.org/chateau.php?id=2
MONTREUIL-BELLAY :
ORLEANS :
PADERBORN :
PARIS, Palais du Louvre :
PERNES-LES-FONTAINES (Vaucluse) - Tour Ferrande : fr.wikipedia.org/wiki/Tour_Ferrande
image : commons.wikimedia.org/wiki/File:Tour_Ferrande_-_repr%C3%A9santation_symbolique_d%27Orange.JPG?uselang=fr
PERPIGNAN :
PIERREFONDS, château : www.casteland.com/pfr/chateau/picardie/oise/pierrefonds/pfonds_hist.htm
site touristique officiel : www.pierrefonds.monuments-nationaux.fr/
POITIERS, Palais Maubergeon :
SAINT-FLORET :
SAUMUR château : fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_de_Saumur
château : www.visite-au-chateau.com/saumur.htm
SENLIS, palais royal : www.richesheures.net/epoque-6-15/chateau/60senlis-description.htm
historique de la ville : www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/pica_1272-6117_1999_hos_16_1_2061
TARASCON, château : www.casteland.com/pfr/chateau/paca/brhone/tarascon/tarascon.htm
image aérienne : www.mascarlin.com/images/tarascon.jpg

THEYS (Savoie) peintures murales : theyspatrimoine.blogspot.fr/p/le-chatel-et-ses-peintures-murales.html
THEYS (Isère) château Jail : chateau.over-blog.net/article-isere-chateau-theys-122046700.html
TROYES :
TOURS palais comtal : www.inrap.fr/atlas/tours/syntheses/themes/edifices-publics-tours#.VXreTlLpxSk
fiche : fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_de_Tours
TURENNE château
(fiche de la base Mérimée) : www.culture.gouv.fr/public/mistral/merimee_fr?ACTION=CHERCHER&FIELD_1=REF&VALUE_1=PA00099930
(site officiel) : www.chateau-turenne.com/visites.fr.html
VINCENNES (Val-de-Marne) : vincennes.monuments-nationaux.fr/en/
site officiel : www.chateau-vincennes.fr/rubrique.php?ID=1002379

 

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